GILBERT DURAND

L'anthropologie et les structures du complexe



En ces temps de confusion, c'est-à-dire d'amalgames, il est nécessaire en préambule de préciser le moyen d'expression - le langage - que l'on utilise. D'autant plus que l'on opère, depuis quelque dix à quinze lustres, sur un terrain de savoir qui s'est nuancé et compliqué (E. Morin) [1] surtout dans la connaissance de l'homme, l'anthropologie. Comment garder la vertu de précision qui fonde toute connaissance, dans l'étude d' "objets" "voilés" (d'Espagnat) [2], ne répondant plus aux critères de "clarté et de distinction" et flirtant même avec "l'obscur et le confus" (R. Bastide) [3], sans sacrifier à une quelconque "langue de bois" réservée, pour se préserver, à une discipline de plus en plus spécialisée ?

Comment garder à la connaissance "l'ordinaire" (M. Maffesoli) [4] qui permet seul la communication et surtout cette communication première, la dénomination de l'objet qu'elle cerne et discerne ? Force nous est faite d'abord de repousser les grilles lexicales sans passerelles et sans métaphores : nous avons déjà revendiqué ce droit de la dentellière (aux moments culturels où existent des dentellières !) à étre entendue, et réciproquement, du forgeron (aux moments culturels où existent des forgerons) [5]. Et c'est un jeu trop facile, auquel viennent de jouer quelques savants américains, que de ridiculiser certains "penseurs" français et leur interdire toute utilisation des lexiques scientifiques spécialisés sous prétexte qu'ils ont eu l'impru-dence - et souvent l'inculture !- blasphématoire d'utiliser des termes, sans en connaître la signification d'origine. Or le Larousse (petit ou grand !) appartient à tout francophone, et dans toute société donnée existe bel et bien une "connaissance ordinaire" (M. Maffesoli) qui circule dans ses Dictionnaires. Ajoutons encore - et de plus en plus depuis que nos savants ont perdu leur latin, et surtout leur grec !- que ce sont les sciences les plus farouchement puristes, qui empruntent plus ou moins métaphoriquement leur "jargon" au parler le plus vulgaire : "Catastrophes" chez le mathématicien, "supercordes" pour le physicien, sportif "saut" quantique, banale "relativité" einsteinienne, gros "bang" des astro-physiciens, etc... De tout temps, contre la préciosité des Diafoirus, les savants ont parlé ainsi : pour preuve ce fameux "a-tome" (in-sécable) qui de Démocrite à Niels Bohr s'est vu tant et tant disséqué !

Ces précautions étant prises le problème reste entier quoiqu'il se discerne mieux : comment assurer la pertinence de structures -dans ce cas "cognitives" -taxinomiques bien définies alors que l'on constate que leur application n'est jamais pure (l'Ideal typus de M. Weber) [6]. Telle était la difficulté qui se posait à moi vers les années 60 alors que je venais de donner un catalogue "linéen" des "Structures anthropologiques de l'imaginaire" [7]. Difficulté dont mon collaborateur et collègue Yves Durand avait parfaitement conscience dans l'instrumentation et la pratique de son Test projectif (A.T.9) [8] d'exploration de l'imaginaire. Notre problème se précisait en ces termes : comment dans ce sensorium anthropologique que nous avions choisi, l'imaginaire -indice "le mieux partagé", comme eut dit un Descartes non cartésien, de la spécificité du Sapiens - pouvait-il articuler des structures aux régimes irréductibles les uns aux autres (le "diurne" opposé au "nocturne", notions que j'empruntais alors à mon Professeur Guy Michaud [8 bis] et que je confortais par les études de psychiatrie de Françoise Minkowska que je rencontrais chez Gaston Bachelard) ? C'est alors que nous découvrîmes la pensée de Stéphane Lupasco [9].

Ce physicien avait le rare mérite d'être aussi philosophe compétent, ce philosophe avait le plus rare mérite encore d'être physicien. C'était là une double garantie pour la pertinence de son langage ! Ce qu'il apportait à notre pensée déjà timidement "systémique", c'était la notion capitale de niveau (grosse de la notion de "profondeur"), c'est-à-dire dans un "objet", ou mieux "champ", donné la structure A d'un niveau X pouvait "en cacher une autre" non-A à un niveau Y. Certes déjà Freud [10] en sa première topique établissait l'existence de deux "niveaux" dans la psyché, certes Nietzsche [11] avait magistralement mis en évidence deux niveaux - Apollon et Dionysos - dans la constitution de la pensée hellénique, mais ces pères fondateurs de l'anthropologie moderne n'avaient guère systématisé et théorisé epistémologiquement leur découverte. Or nous découvrions les deux livres du savant roumain parus en 1947 et en 1951 : Logique et contradiction (P.U.F., 1947) et Le Principe d'antagonisme et la logique de l'Energie (Hermann, 1951) qui systématisaient avec précision les concepts que nous avions empiriquement mis en évidence dans tout fondement (individuel ou collectif) d'une production anthropologique. Les quatre concepts lupasciens présents dans tout fonctionnement cognitif étaient la potentialisation et l'actualisation qui permettaient de qualifier dans un donné anthropologique au moins deux "niveaux", l' actuel masquant, pour ainsi dire, le potentiel. Les deux autres concepts, l' homogénéisation et l' hétérogénéisation, indiquaient une taxinomie très proche de celle que nous venions de découvrir mais plaçant leur clivage à un point dont nous ne prîmes pas tout d'abord correctement conscience. C'est-à-dire que dès la réédition de notre livre en 1963 [12] nous portions en "annexe" et nous tentions de coordonner notre propre conceptualisation (taxinomie en diurne/nocturne) avec les notions d'homogénéisation et d'hétérogénéisation du savant roumain. Nous pensions alors un peu trop rapidement que les structures que nous dénommions mystiques et schizomorphes étaient homologables aux deux qualifications de Lupasco. Cependant nous signalions déjà dès cette "Annexe" de 1963 les ressemblances gênantes des structures polaires que nous avions décrites avec une identique homogénéisation mais apparaissant ici (schizomorphe) par "excès", de pure "assimilation" (J. Piaget) [13], l'autre (la mystique), par "défaut" "adaptatrice" pure (J. Piaget) collant à l'ambiance ... avec le maximum de viscosité. Cependant dans l'un et l'autre cas se révélait bien une homogénéisation réduisant, l'une comme l'autre , à la potentialisation, toute tentative d'introduire une altérité dans l'identité d'une démarche ; d'un côté excluant ("tiers exclu") dans un autisme conquérant, polémique et agressif toute existence ou simple dignité du négatif, d'un autre côté affaiblissant toute altérité par une euphémisation adaptatrice pure, phagocitant toute tentation à la différence.

C'est alors que je rencontrais, recommandé par Henry Corbin, Lupasco pour l'entretenir de ce problème que me posait sa propre conceptualisation. Ce devait être dans les années 65 puisqu'en témoigne mon intervention de 1967 à la Tagung d'Eranos qui justement nous donnait à méditer le problème des polarités ( Polarität des Lebens ) et où je plaçais une prestation de 30 pages sur "les structures po1arisantes de la conscience psychique et de la culture" très redevable au système bipolaire de Lupasco et prémonitoire par son sous-titre même "Approche pour une méthodologie des Sciences de l'homme"- du caractère réellement fondateur pour l'anthropologie des découvertes du savant roumain. Il est bien significatif qu'à cette mémorable Tagung mes éminents collègues, prévenus par le titre même de notre réunion, faisaient tous "du Lupasco" sans le savoir ! Je ne signalerai parmi les dix conférences de mes collègues (éditées en 1968 sous le n° XXXVI du Jahrbuch chez Rhein Verlag) [14] que celles qui sont les plus convergentes -"confluences" dirai-je plus tard !- avec mon propos : d'abord la substantielle communication de mon ami Eliade sur "Mythes de combat et de repos" où à travers de savantes analyses chez les Aborigènes d'Australie, les Indiens Caraïbes (Calinas), les Kogi, les Algonkins, les Ogibway, les Iroquois, les Pueblos, les Maidu, les Indonésiens, en Inde comme au Tibet, en Chine, Eliade montre bien qu'émergent deux taxinomies possibles de ces "pensées sauvages" qui oscillent d'un dualisme radical (que nous appelons "schizomorphe") à une coïncidentia oppositorium où les polarités coexistent grâce à un "tiers donné" en une transcendance, procédures que nous repérions, quant à nous, sous les vocables variés de "synthétiques", "disséminatoires" ou tout simplement "dramatiques" et que Lupasco a bien définies comme des "hétérogénéités" dont les pluriels refusent l'exclusive. Ensuite il faut signaler la communication ontologiquement -et théologiquement- fondatrice de mon Maître Henry Corbin - "Face de Dieu et Face de l'Homme"- convoquant l'Islam shiite pour reconnaître que "l'impérissable Face" est en substance une "interface" entre la contemplation toute humaine et le regard -"ce qui me regarde"- de Dieu, tandis que l'ami James Hillman méditait dans un long article de 60 pages sur la solidarité antagoniste, tant sur le plan intime de la psychologie que sur le plan des temporalités historiques, des deux pôles que sont Senex et Puer ... Enfin le savant Izutsu, rejoignant par delà les mondes spirituels le fonctionnement intime de l'Islam shi'ite (lzutsu est officiellement islamologue...) consacrait lui aussi 60 pages à "The Absolute and the perfect Man in Taoïsme", montrant comment le Taoïsme qui irrigue la sensibilité pensante de près de deux milliards d'hommes doit sa richesse et sa fécondité lui aussi à l'"interface" d'une représentation, dont dans une autre magistrale communication d'Helmut Wilhelm (le fils de Richard Wilhelm) rend compte à travers le fondamental et immémorial Book of Changes ... Ce trop rapide aperçu de la rencontre d' Eranos 1967 - à la veille des effondrements universitaires de 1968... - outre qu'il laisse percevoir l'irremplaçable richesse de cette Université d'Eté que fut pendant cinquante ans la convivialité spirituelle de cette "réunion" sur les bords du Lac Majeur, montre combien le message de Lupasco -dans lequel le maître lui-même m'avait quelques mois auparavant "confirmé"- était "dans l'air" puisqu'il était capable de coaliser des pensées si diverses venues des cultures Améridiennes de l'Islam, du Taoïsme, de la psychologie des profondeurs, du Yi-Ching... Mais pour moi la "confirmation" lupascienne à son tour confirmée par cette Académie de savants, unique au monde, devait féconder tout le développement ultérieur de ma pensée; et preciser nettement les articulations et les structures de toute pensée voulant coïncider avec la Complexité du Monde et de l'Homme.

Et d'abord deux leçons, l'une épistémologique, l'autre éthique se dégageaient de la théorie de Lupasco. L'épistémologie bénéficiait à jamais de la notion de "niveau" qu'indiquait la différence entre "potentialité" et "actualité". C'était un renforcement du concept de "topique" instauré par Freud et que mon Maître et Ami Roger Bastide allait en 1974 [15] confirmer de façon éclatante -en étudiant l'oeuvre d'André Gide et son milieu- dans le domaine de la socialité. Il décelait qu'une dénomination mythique trop "manifeste" -une "actualisation" pour Lupasco- cachait banalement des "latences" -des potentialités !-beaucoup plus efficaces. L'épistémologie du complexe se fondait donc sur une "dualitude" pressentie par les "deux amours" de Gaston Bachelard, voire une "systémique" (l'ouvrage de Bertalanffy [16] est de 1973) où les "opposés" pouvaient coexister dans une même pensée (individuelle ou collective) par des "dénivellements" entre image et concept, entre existence concrète et rêverie, entre instincts bio-psychiques et société ambiante, etc...

Leçon épistémologique fondatrice ! Mais elle se doublait d'une constatation éthique grâce à la découverte de "régimes" de pensée, homogénéisants et hétérogénéisants, où toute homogénéisation -par excès "schizomorphe" ou par défaut "mystique" dirions-nous !- apparaissait comme pathologique . C'est ce que permet de mettre en évidence le Test d'Yves Durand, véritable diagnostic montrant que dans nos sociétés occidentales c'est une conscience homogénéisante qui facilite les pathologies... Cette constatation "clinique" était confirmée à la fois par la théorie des "deux hémisphères" cérébraux de R. Sperry [17] et à la fois par la "crise" de nos pédagogies, schizomorphes jusqu'à la schizophrénie, ne faisant fonctionner que l'hémisphère "gauche" et que dénonçait alors clairement le Professeur Bruno Duborgel [18]. Pédagogie pathogénique actualisée par nos institutions et qui, dans une révolte fondamentale, s'ouvrait soudain en "interdisant d'interdire", sur des procédures cognitives, des cultures exogènes sinon exotiques, découverte du Tao chez les uns, de l'Alchimie chez les autres, de la cosmologie de Jakob Boehme [19], etc... A l'horizon de cette "révolution culturelle" (au sens fort du terme et non au sens restreignant que lui donnèrent par malheur en Chine la "bande des quatre" et en Europe les trublions analphabètes de Mai 68 !) profonde on pouvait même entrevoir une "politique" systémique qui ne serait plus victime de l'hémiplégie d'une pensée unique, voir le livre de mon regretté compagnon Joseph Fontanet [20] Le Social et le vivant . Politique qui tirant les conclusions de ses prémisses "systémiques" débouchait -ou plutôt "déboucherait"- sur un "système" à la fois constatant la légitimité des pluriels ideologiques et praxiques où -comme l'avait vu déjà Montesquieu ! "un pouvoir arrêtait les autres pouvoirs"- et à la fois sur la fondamentale puissance suprême qu'est la Justice pesant dans sa balance emblématique, et pour tout (c'est-à-dire "chacun") citoyen engagé dans la synarchie des "ordres" sociaux, le benéfice ou le déficit de ses mérites aux regards de la collective Cité.

Mais outre ces deux précieux résultats "pratiques" tant sur le plan de la normalité anthropologique individuelle que collective, la conceptualisation lupascienne permettant une théorie du complexe, d'une "objectivité" complexe où tout "objet" d'examen comporte à la fois des niveaux différents jusqu'à "l'opposition" de potentialisation et d'actualisation, et à la fois permet de mesurer les degrés de ceux-ci quant aux forces centripètes (homogénéisation) et centrifuges (hétérogénéisation) qu'ils impliquent, cette théorie du complexe permet à l'anthropologie de discerner dans son objet d'étude, individuel ou collectif (psychique ou culturel !), une topique entrevue par Freud comme par Bastide, précisée par Hillman (le puer et le senex ) comme par déjà Spengler [21] (les "Saisons" du devenir socio-culturel) ou surtout par le généraliste Sorokin [22] (les "trois régimes" de sensibilité psycho-sociale : sensate/idealistic/ideationnal). C'est grâce à cette "clef" que je pouvais dès 1981 [23] formuler d'abord de façon nuancée une topique anthropologique et arriver au concept si heuristique (du moins pour les civilisations dites "occidentales") de " bassin sémantique " [24] rendant compte à la fois des permanences de chaque civilisation ("longues durées" braudéliennes) et à la fois des rythmes du changement socio-culturels. Résumons, pour faire simple, le minimum de traits d'un "objet" si complexe : dans l'univers d'une civilisation, se mettent en relief quelques "bassins sémantiques" qui réapparaissent environ tous les 150 à 180 ans, comme la même eau d'un fleuve creuse de plus en plus le bassin de la rivière ("constantes" mises en évidence dans les "espèces" animales ou végétales par les bio-embryologistes tels que H. Waddington et R. Sheldrake [25]), constantes culturelles qui donc "s'éclipsent" momentanément et se déploient dans une temporalité spécifique scandée par six phases bien repérables (que nous avons baptisé métaphoriquement : ruissellement, partage des eaux, confluences, "nom du fleuve", aménagement des rives, méandres et deltas...). La vie d'un tel système s'intégrant tout à fait dans les notions lupasciennes de potentialisation/actualisation. L'on peut même entrevoir prématurément que toute procédure de potentialisation exige une hétérogénéisation minimale tandis que toute actualisation tend à l'homogénéisation fixative .

Quoiqu'il en soit, dans tout ce cortège des sciences anthropologiques de ces cinquante dernières années, il est remarquable de voir se confirmer, donc se conforter, les claires hypothèses philosophiques du savant roumain. Et dans un monde des savoirs où la pesanteur des pédagogies officielles signale une homogénéisation mortelle, il était peut-être nécessaire que l'air nouveau vienne d'ailleurs que de l'atmosphère confinée de nos Sorbonnes. Au cours de notre histoire française des Savoirs, ce fut un phénomène constant de voir que l'École fut doublée, chaque fois que l'homogénéisation "scolatique" devenait trop étouffante, par Collège de France, E.P.H.E., Conservatoire des Arts et Métiers, C.N.R.S., I.U.T., etc... Et qu'il me soit permis de citer ici cette belle marge: nos Centres de Recherche sur l'Imaginaire qui fortifient de leurs savoirs si hétérogènes une quinzaine d'Universités françaises et quelque cinquante Universités de par le monde ! Et que nous avons été "buissonniers" mes chers amis pionniers et fondateurs d'il y a 30 ans : Léon Cellier, Paul Deschamps, Cl. G. Dubois ! Le renouvellement fructueux des savoirs ne s'est jamais fait par des "réformes" de l'École. Le sang nouveau circule plutôt dans les "écoles buissonnières" ! Stéphane Lupasco, physicien de formation, eut la cruelle chance, roumain d'origine, de rester sur les marges des Ecoles de France. C'est cette noble marginalité qui donna tant de force, de liberté et d'audace à sa théorisation. Après tout Descartes était un soldat de fortune et non un pion de collège, Pasteur était chimiste et non médecin... Heureux ceux qui savent cultiver les marges de nos écoles : elles sont les terres fructueuses de découverte des savoirs de demain.

Gilbert DURAND

Agrégé de philosophie,
Professeur Emérite à l'Université de Grenoble II,
Fondateur du Centre de Recherche sur l'Imaginaire

RÉFÉRENCES


[1] E. Morin, La Méthode , 4 vol., Seuil, Paris, 1977-1991 ; La complexité humaine, Flammarion, Paris, 1994 ; J.-J. Wunenberger, La raison contradictoire - Sciences et philosophie modernes : la pensée du complexe, Albin Michel, Paris, 1990.

[2] B. d'Espagnat, A la recherche du Réel , Gauthier Villars, Paris, 1983.

[3] R. Bastide, "Conclusion d'un débat récent : la pensée obscure et confuse", Monde non chrétien n° 75-76, 1965.

[4] M. Mafessoli, La connaissance ordinaire , Méridiens, Paris, 1988.

[5] G. Durand, "La Dentellière et le Forgeron", Le Monde 23/07/84, repris dans Le Monde, Dossiers et Documents , Novembre 1984.

[6] M. Weber, Essai sur la théorie de la Science , Plon, Paris, 1965.

[7] G. Durand, Les structures anthropologiques de l'Imaginaire , Bordas, Paris, 1983 (1ère édition : Bordas, Paris, 1969).

[8] Y. Durand, L'Exploration de l'Imaginaire, introduction à la modélisation des univers mythiques , Espace Bleu, Paris, 1988.

[8bis]G. Michaud, Introduction à une science de la littérature , Puhlan, Istambul, 1950 ; F. Minkowska, De Van Gogh et Seurat aux dessins d'enfants , Musée pédagogique, Paris, 1949.

[9] S. Lupasco, Logique et contradiction , P.U.F., 1947 ; Le Principe d'antagonisme et la logique de l'Energie , Le Rocher, Monaco, 1987, préface de Basarab Nicolescu (1ère édition : Hermann, Paris, 1951).

[10] S. Freud, "Le Moi et le Ça", in Essais de PsychanaIyse , Payot, 1967.

[11] F. Nietzsche, Die Geburt der Tragedie , Leipzig, 1872.

[12] G. Durand, Les structures anthropologiques de l'Imaginaire , op. cit.

[13] J. Piaget, Introduction à l'épistémologie génétique , 3 vol., P.U.F., Paris, 1950.

[14] Collectif, Polarität des Lebens, Eranos Jahrbuch XXXVI, Rhein Verlag, Zurich, 1968 ; articles de G. Durand, M. Eliade, H. Corbin, J. Hillman, T. Izutsu, A. Portman, H. Wilhelm.

[15] R. Bastide, Anatomie d'André Gide, P.U.F., Paris, 1974.

[16] L. von Bertalanffy, Théorie Générale des Systèmes , Dunod, Paris, 1973.

[17] R. Sperry, voir H.Trocmé-Fabre, J'apprends donc je suis , Les Editions d'Organisation, Paris, 1987 ; B. Edward, Apprendre à dessiner grâce au cerveau droit , Ed. Mondaja, Paris, 1983.

[18] B. Duborgel, Imaginaire et pédagogie - De l'iconoclasme scolaire à la culture des songes , Le sourire qui mord, Paris, 1983.

[l9] B. Nicolescu, L'homme et le sens de l'Univers - Essai sur Jakob Boehme , Le Félin - Philippe Lebaud, Paris, 1995 (1ère édition : Le Félin, 1988) ; F. Bonardel, Philosophie de l'alchimie - Grand Oeuvre et modernité , P.U.F., Paris, 1993 ; F. Capra, Le Tao de la physique , Tchou, Paris, 1979.

[20] J. Fontanet, Le social et le vivant , Plon, 1977.

[21] O. Spengler, Le déclin de l'Occident , 2 vol., 1916-1920, Gallimard, Paris, 1948.

[22] P. Sorokin, Social and Cultural Dynamics, Porter Sargent, Boston, 1957.

[23] G. Durand, "Le renouveau de l'Enchantement - Topos du mythique et sociologie", in Cadmos n° 17/18, Centre Européen de la Culture, Genève, 1982.

[24] G. Durand, idem .

[25] P. Sheldrake, La nouvelle science de la vie , Le Rocher, Monaco, 1985 ; C.H. Waddington, Towards a Theoretical Biology , Edinburgh, University Press, 1969.


Bulletin Interactif du Centre International de Recherches et Études transdisciplinaires n° 13 - Mai 1998

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